Cévennes, terre de nature, d'exploration et de découvertes
Une terre de passion où chaque instant raconte une histoire
La région des Cévennes est marquée par des millénaires d’histoire. Celtes, Romains, Francs et Wisigoths y ont laissé leur empreinte sur le paysage.
C’est toutefois entre le XIᵉ et le XVIᵉ siècle que le territoire cévenol a pris une nouvelle dimension économique et politique. Avec l’installation des monastères et des seigneuries, l’agriculture et l’élevage se sont développés dans ce paysage de montagnes et de vallées difficiles d’accès.
Les Cévennes furent aussi un haut lieu de l’émergence du protestantisme en France, plus connu sous le nom de Huguenots, et ont été durement touchées par les guerres de religion des XVe et XVIe siècles.
L’isolement de la région a permis au protestantisme de résister longtemps après son interdiction par Louis XIV. Le mouvement de résistance huguenot, connu sous le nom des Camisards, a profondément marqué l’esprit de résilience et d’indépendance des habitants des Cévennes.
Sur le plan économique, les Cévennes ont su s’adapter aux découvertes et aux évolutions des marchés.
Après la culture du châtaignier introduite par les Romains – surnommé « l’arbre à pain » pour son rôle dans l’alimentation paysanne – c’est la sériciculture (élevage du ver à soie) qui connut son âge d’or au milieu du XVIIIᵉ siècle.
Mais les maladies du ver à soie et la concurrence de Lyon puis de l’Asie fragilisèrent cette économie. L’apparition de la rayonne au XIXᵉ siècle porta un coup fatal à l’industrie de la soie, dont il subsiste encore aujourd’hui des traces visibles : filatures, magnaneries (élevages de vers à soie) et mûriers.
La découverte du charbon et d’autres minerais dans la région entraîna ensuite une forte croissance démographique, attirant des migrants venus de toute la France, mais aussi d’Afrique du Nord et de Pologne.
Cet essor, aux XIXᵉ et début XXᵉ siècles, permit le développement d’infrastructures spectaculaires, comme la ligne ferroviaire d’Alès à Clermont-Ferrand, ainsi que la prospérité de villes dynamiques telles que Saint-Ambroix.
Cependant, après la Seconde Guerre mondiale, à l’instar de la sériciculture, l’activité minière déclina fortement, entraînant une importante baisse de population.
Les piémonts cévenols conservent toutefois une certaine vitalité grâce à la culture de la vigne.
Tous ces éléments historiques ont façonné l’âme des Cévennes et ont laissé leur empreinte dans les villages, les forêts et les montagnes que vous pourrez découvrir au fil de vos randonnées.
Nous vous souhaitons une merveilleuse découverte de ce territoire riche d’histoire et de nature.
Le village
Saint-Ambroix s’est développé comme un village médiéval fortifié (surnommé « la Dugas » qui domine le village) et, grâce à sa tolérance envers le mouvement protestant naissant, il fut au cœur de conflits religieux tout au long du Moyen Âge.
Aujourd’hui, après la fermeture des filatures de soie, des mines et de la ligne de chemin de fer, Saint-Ambroix compte une population très réduite de 3 200 habitants, mais reste néanmoins un village à taille humaine. Il s’enorgueillit toujours d’un marché hebdomadaire populaire, organisé le mardi depuis le Moyen Âge, et d’une jolie place centrale bordée de bars et de restaurants. Il a également conservé son charme médiéval et les ruelles étroites qui convergent vers la chapelle Dugas, dominant le village , qui méritent d’être explorées.
À votre arrivée, vous trouverez un guide de la région que nous avons élaboré, ainsi que des brochures sur les activités et les visites à faire. En attendant, voici quelques liens et ressources pour vous donner un avant-goût. Nous vous souhaitons une agréable visite.
